[Chronique] Le dernier ermite de Michael Finkel

Nombre de tomes : / 
Genre : Témoignage, Reportage
Edition : 10/18
Date de sortie : 21 mars 2019
Edition : poche 
Pages : 264 pages 
Ma Note : ★★★★★ 
Où le trouver : Cliquer ICI

En 1986 – c’était l’époque de Reagan et de Tchernobyl – Christopher Knight, un jeune homme intelligent et timide, décide de quitter la société des hommes pour vivre dans une solitude totale au cœur de la forêt du Maine au nord des États-Unis. Pendant près de 30 ans, il ne parlera à personne, fuira tout contact, apprenant à survivre au froid et à la faim grâce à son courage et à son ingéniosité. Pendant toutes ces années aussi, il réussira à s’introduire sans trop de dommages dans certains cottages pour trouver des vêtements, des livres, des piles, de la nourriture supplémentaire… qui lui permettront de traverser sous sa tente les terribles hivers de cette région américaine jusqu’à son arrestation en 2014.
Michael Finkel a été le seul journaliste auquel Christopher Knight a accepté d’accorder de nombreux entretiens, en prison et après sa libération.
Pourquoi a-t-il décidé de se retirer du monde ? Qu’a-t-il appris de ces 27 années ? Comment a-t-il supporté son retour dans la société ?
Un ouvrage qui n’est pas seulement un récit de survie mais qui pose des questions fondamentales sur la solitude, la vie des ermites, la cohabitation avec la nature sauvage, le monde intérieur, les contrastes de notre société. C’est aussi le portrait d’un homme qui a choisi de vivre à sa façon et qui au-delà des souffrances y a totalement réussi.

Je ne savais pas trop à quoi m’attendre avec ce livre, j’ai longuement hésité entre une histoire réelle et une fiction en lisant le résumé, heureusement il y a un petit paragraphe qui indique que l’auteur est journaliste et que c’est la seule personne à qui l’ermite s’est confié. 27 ans à vivre totalement totalement seul sans contact est absolument incroyable ! Et le point sera souligné par Michael Finkel plusieurs fois tout au long du récit.

A travers la description de l’auteur, on constate que Christopher Knight souffre réellement du contact avec les autres et qu’il apprécie le confort de la solitude et qu’il a donc préféré endurer des hivers très rudes allant jusqu’à -20°c plutôt que de vivre dans une société qui le mettait mal à l’aise.

On aura droit à quelques explications de comment il a pu survivre seul aussi longtemps, avec quelques techniques, mais ce n’est pas le but principal du livre, qui a vraiment pour but de faire un portait juste de cet ermite Christopher Knight, qui ne se considère lui-même pas comme ermite.

Bilan, c’est un livre à lire pour s’émerveiller à découvrir singulier qui sans trop réfléchir à son parcours a fait réfléchir bon nombre de gens à travers ce livre, mais aussi dans la région du Maine où était son campement et où il commettait des vols pour subvenir à ses besoins.

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