[Chronique] SAGA SARAH GERINGËN T1 : Le cri de Nicolas Beuglet

Nombre de tomes : 3
Genre : Policier, Enquête
Edition : Pocket
Date de sortie : 11 janvier 2018
Edition : poche
Pages :  556 pages
Ma Note : ★★★☆☆
Où le trouver : Cliquer ICI

Hôpital psychiatrique de Gaustad, Oslo. À l’aube d’une nuit glaciale, le corps d’un patient est retrouvé étranglé dans sa cellule, la bouche ouverte dans un hurlement muet. Dépêchée sur place, la troublante inspectrice Sarah Geringën le sent aussitôt : cette affaire ne ressemble à aucune autre…
Et les énigmes se succèdent : pourquoi la victime a-t-elle une cicatrice formant le nombre 488 sur le front ? Que signifient ces dessins indéchiffrables sur le mur de sa cellule ? Pourquoi le personnel de l’hôpital semble si peu à l’aise avec l’identité de cet homme interné à Gaustad depuis plus de trente ans ?
Pour Sarah, c’est le début d’une enquête terrifiante qui la mène de Londres à l’île de l’Ascension, des mines du Minnesota aux hauteurs du vieux Nice.
Soumise à un compte à rebours implacable, Sarah va lier son destin à celui d’un journaliste d’investigation français, Christopher, et découvrir, en exhumant des dossiers de la CIA, une vérité vertigineuse sur l’une des questions qui hante chacun d’entre nous : la vie après la mort…
Et la réponse, enfouie dans des laboratoires ultrasecrets, pourrait bien affoler plus encore que la question !

Si le début du récit m’a beaucoup plu et totalement happé, la fin m’a déçue, surtout quand autant de gens m’ont dit avoir adoré ce tome 1 de la saga de Sarah Gerigen.

Bon, ce qui ne m’a pas trop plu, c’est que le personnage de Sarah, comme beaucoup de flics dans les romans, est sombre et torturé, pouvant s’effondrer à tout moment, et puis la page suivante, c’est une vraie machine de combat… Le second personnage, Christopher, est plus crédible, mais alors la romance inventée par l’auteur m’a profondément agacée. Nicolas Beuglet a trouvé un moyen facile de caser une romance, n’ayant pas trop réfléchi, et hop, on va leur faire ressentir des émotions. Sauf que selon moi, ça ne fonctionne absolument pas, personne n’y croit.

J’ai été en revanche totalement happé par l’ambiance de l’hôpital psychiatrique ; celui-ci est bien glauque, on peut presque sentir l’humidité froide s’infiltrer entre les pages quand on lit le récit. Et puis finalement, l’enquête va faire que Sarah doit se rendre en France pour les besoins de l’enquête et va rencontrer Christopher, et là, pour moi, le récit commence à basculer dans la théorie du complot, je trouve que c’est bien dommage.

Je n’ai pas trouvé très crédible ni bienvenue l’arrivée du personnage russe qui fait des menaces pour pousser l’enquête que mène déjà Sarah et Christopher ; c’était un poil tiré par les cheveux et tout au long du récit, il menace inlassablement en demandant de plus en plus de choses (Mouais, je ne suis pas convaincue).

La fin est, pour le moins originale, pour ne pas dire rocambolesque, et elle se termine, à mon sens, en eau de boudin. Pour moi, il manque une vraie clôture et surtout des explications sur le comportement du grand méchant de l’histoire.

Si j’ai trouvé beaucoup de défauts au roman « Le Cri« , j’ai pourtant lu ce roman comme on dévore un bonbon. La plume et l’intrigue étaient agréables à lire. Les personnages sont plutôt sympathiques, et je lirai avec plaisir la suite !

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