[Chronique] Qui es-tu Alaska ? de John Green

Nombre de tomes : /
Genre : YA, Drame, Contemporain
Edition : Gallimard (Scripto)
Date de sortie : 20 août 2014
Edition : paperback
Pages :  362 pages
Ma Note : ★★☆☆☆
Où le trouver : Cliquer ICI

Miles Halter a seize ans et n’a pas l’impression d’avoir vécu. Assoiffé d’expériences, il décide de quitter le petit cocon familial pour partir loin, en Alabama au pensionnat de Culver Creek. Ce sera le lieu de tous les possibles. Et de toutes les premières fois. C’est là aussi, qu’il rencontre Alaska. La troublante, l’insaisissable et insoumise, drôle, intelligente et follement sexy, Alaska Young.

Non d’un petit Jésus, qu’est-ce que ce roman est long et ennuyeux… Comment a-t-il fait pour gagner un prix ?

Il faut attendre plus de la moitié du livre pour qu’il se passe enfin quelque chose (on le sait car il y a un décompte à la place du numéro de chapitre), et tout ça pour que tous pleurent chaudement comme des bébés après. Aurais-je pleuré pour ça au lycée ? Je ne crois pas :/ Non pas que cela ne soit pas triste, attention.

Je n’ai pas du tout adhéré à l’atmosphère du roman. Alaska est la petite reine du groupe d’amis et fait régner un peu sa loi. Lunatique et pas très sympathique avec les autres, ils sont pourtant agglutinés à elle comme des moules à leur rocher. Assez immature (bien que je ne sache pas vraiment son âge, on sait qu’elle est au lycée. Et elle fume et boit du vin. Est-ce moi qui déconne ou quoi ? Au lycée, je n’avais même pas l’idée d’aller acheter du vin, ni des clopes d’ailleurs. (Je suis devenue une vieille réac).

Miles est inintéressant (comme presque tous les personnages de John Green). C’est un garçon mou, qui se contente de suivre les autres. Jamais trop d’avis propre et n’affirme jamais son opinion. Alaska est tout l’inverse et pour le coup, on se demande vraiment comment elle arrive à faire le tour de magie d’intéresser les autres (une sorte de magnétisme mystérieux sans doute).

J’ai trouvé que tous les personnages en faisaient des tonnes. Cela semblait vraiment tire-larmes et peu crédible. Du coup, on ne s’attache à personne et on constate mollement ce qui leur arrive avec un bref haussement d’épaules en tournant la page.

Je ne peux pas dire que c’est mal écrit, car c’est facile et rapide à lire. Mais en aucun cas, l’auteur arrive à nous accrocher à l’histoire et à mettre de l’émotion dans le récit.

On peut dire que je suis complètement passé à côté de « Qui es-tu Alaska ? » Et j’ai eu l’impression de perdre mon temps :/

12 réflexions sur “[Chronique] Qui es-tu Alaska ? de John Green

  1. Oh, acheter des clopes, au lycée, il y en avait plein qui le faisait ! Le vin m’avait surprise, en revanche : de la bière, de la Smirnoff, des alcools forts mais pas chers… mais le vin, personne n’aimait ! Pour ce qui est du roman, je n’avais pas accroché non plus et, en te lisant, je me rappelle pourquoi. J’y croyais pas, à ces relations, et les personnages étaient imbuvables ou insipides. Bon, c’est dommage pour toi de ne pas l’avoir aimé non plus mais, me concernant, ça me rassure sur mon ressenti.

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