[Chronique] Au service secret de Marie-Antoinette T7 : Les fourberies d’escarpin de Frédéric Lenormand

Nombre de tomes : 7
Genre : Cosy Mystery, Historique, Enquête
Edition : La Martinière
Date de sortie :  1er avril 2022
Edition : paperback
Pages :  354 pages
Ma Note : ★★★★
Où le trouver : Cliquer ICI

Derrière son éventail et ses hautes coiffes, Marie-Antoinette gère aussi les affaires sensibles du royaume. Quand un certain chevalier d’Eon se présente à la Cour, sa Majesté tombe sous le charme de ce curieux diplomate qui a pour habitude de revêtir des vêtements féminins. Mais voilà que le chevalier est accusé de meurtre. Et la Reine a horreur des injustices ! Persuadée de son innocence, elle ordonne à Rose et Léonard, ses fidèles détectives, de l’aider à échapper à la police royale. Réussiront-ils à démasquer le véritable meurtrier ?

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Je souhaite remercier la maison d’éditions La Martinière pour m’avoir confier la lecture du roman,
ainsi que le site Bepolar.

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Je n’avais pas lu les tomes précédents et il n’est donc pas essentiel de le faire pour comprendre l’histoire, de ce Tome 7, c’est donc une excellente chose. J’ai bien entendu craqué pour cette jolie couverture (on ne se refait pas).

Bienvenue au pays de l’absurde, pardon au Royaume de France !! Le roman est une bouffé d’air frais, non seulement il est drôle de suivre le Chevalier D’Eon qui parade en robe dans les rues françaises, mais en plus les personnages sont tous très drôle et ont un sens de l’humour noirs et sarcastiques assez délicieux.

Les personnages sont hauts en couleur, la/le chevalier(e) D’Eon semble aimer se travestir (certes de par son métier, mais aussi parce qu’il est les fanfreluches et les plumes, on le constate bien) et pourtant n’a pas du tout la silhouette féminine (c’est un portrait tordant). Mais Rose Bertin et Leonard aussi sont vraiment pas mal dans leur genre !

Le rôle de Marie-Antoinette dans ce roman se contente à la dépeindre en reine un peu fantasque qui dépense la fortune du roi dans une bergerie royale, mais ceci n’est que la partie émergée de l’iceberg, je n’ai pas trouvé qu’elle avait un rôle important dans le roman, je ne sais pas si c’est la même chose pour les tomes précédant, c’était un peu décevant.

La force du roman ce sont les dialogues qui sont vraiment pleins d’humour et font vraiment pensé au théâtre burlesque, tant les tirades des personnages versent dans la bouffonnerie et l’inattendu. L’utilisation des mots un peu ancien notamment les insultes que se lance les personnages rendent les petites saynètes très comique. D’ailleurs on nous parle de la pièce de Figaro dans le roman et c’est un joli clin d’oeil.

Bilan, je ne m’attendais pas à un livre aussi drôle et c’est donc une excellente surprise !

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