[Chronique] Les Eaux noires de Estelle Tharreau

Nombre de tomes : / 
Genre : Thriller, Enquête
Edition : Taurnada
Date de sortie : 7 octobre 2021
Edition : ebook 
Pages : 256 pages 
Ma Note : ★★★★★ 
Où le trouver : Cliquer ICI

Lorsque les eaux noires recrachent le corps de la fille de Joséfa, personne ne peut imaginer la descente aux enfers qui attend les habitants de la Baie des Naufragés.
L’assassin restant introuvable, à l’abri des petits secrets et des grands vices, une mécanique de malheur va alors tout balayer sur son passage…
Les révélations d’un corbeau, la détresse d’une mère et le cynisme d’un flic alimenteront l’engrenage de la rumeur, de la suspicion et de la haine.
Joséfa réussira-t-elle à survivre à la vérité ?

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Je tiens encore une fois à remercier Joël de la maison d’édition Taurnada pour la proposition du SP  de d’Estelle Tharreau.

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J’avais déjà lu un roman de l’actrice Estelle Tharreau le titre était Mon ombre assassine et comme la dernière fois je remarque que la plume de l’actrice est efficace et les thrillers signés de sa main nous plongent dans une ambiance sombre et suffocante !!

Concernant Les eaux noires, les personnages sont dépeints de façon à faire ressortir le pire d’eux comme si l’autrice avait décidé de mettre la pression à chacun et à faire souffrir tout les personnages de son roman, ou alors pour exposer les pires défauts du genre humain, je ne sais pas en tout cas je n’ai pas pu prendre de plaisir à les voir ainsi tourmenter… Surtout la pauvre Joséfa.
Tout sentiment d’espoir ou de lumière a été aspiré de ce roman, comme un détracteur (Coucou les références de Harry Potter) aurait aspiré la vie d’un être humain.

J’ai aussi trouvé dommage de présenter une jeune fille qui assume et profite de sa sexualité comme une « fille sale » à travers les yeux de tous les voisins, la police et même sa propre mère, tout comme un autre personnage du livre d’ailleurs. La petite communauté les a fait passer pour des « dépravés » peut-être que dans certains esprits c’est le cas, en tout cas les amalgames sont vite faits…

Bien que n’aillant pas du tout suivi assidûment l’affaire, mais elle m’a rappelé l’affaire du petit Gregory qu’on a tous vu passer à la TV ou dans les journaux. Une histoire qui ne se termine pas avec un corbeau qui distille les informations.

J’ai trouvé tous les détails de l’enquête assez réaliste pour le coup, on sait bien que contrairement aux série TV policière c’est long et fastidieux de retrouver un criminel et que la police s’enlise parfois quand il n’y a pas de témoin, ni de preuves. Malgré la lente avancée de la police d’Yprat (je ne suis plus très sûre du nom de la ville maintenant que je l’écrit), Estelle Tharreau sait maintenant le suspens à son comble et on a qu’une idée, avancer dans le livre pour avoir enfin le fin mot de l’histoire !

Enfin, j’ai beaucoup aimé la fin qui est très inattendue (selon moi) et qui ne fait pas dans le cliché, je trouve. D’ailleurs en parlant de cliché, même, si certains personnages versent un peu dans le stéréotype ils évoluent assez vite pour nous donner cette impression de réalisme que chaque lecteur recherche dans un roman. Bilan, c’est une bonne lecture.