[Chronique] Le Manipulateur de John Grisham

Nombre de tomes : /
Genre : Thriller
Edition : Pocket
Date de sortie : 15 mai 2014
Edition : poche
Pages :  480 pages
Ma Note : ★★★★★
Où le trouver : Cliquer ICI

Raymond Fawcett, juge fédéral en Virginie, et sa secrétaire sont retrouvés assassinés dans la maison de campagne du juge. Il n’y a pas de trace de lutte, pas d’empreintes, pas un seul témoin. Rien, à l’exception d’un coffre-fort hautement performant… mais vide. Le juge n’était pas riche, alors que cachait-il dans un tel coffre ? Au bout de quelques mois, l’enquête n’a pas progressé d’un pouce. Le FBI est sur les dents. Et c’est là qu’intervient Malcolm Bannister.
Âgé de 42 ans, noir, avocat de profession, Malcolm a été pris dans une affaire bâclée par le FBI et la justice. Condamné à dix ans d’emprisonnement pour un crime qu’il n’a pas commis, il doit encore passer cinq années derrière les barreaux. Mais il lui reste une carte à jouer pour changer son destin. Une carte qui requiert de l’audace, du sang-froid et deux complices aux nerfs d’acier.
En prison, Malcolm a plus d’une fois servi d’avocat pénaliste à ses codétenus. Il a ainsi appris toutes les ficelles de la justice fédérale, notamment l’existence de l’article 35. Selon cette disposition légale, un détenu qui apporte des éléments permettant l’arrestation d’un criminel peut être libéré sans condition. Or Malcolm sait qui a tué le juge Fawcett, et pourquoi.
Ce que le FBI ignore, c’est que Malcolm est un justicier, et qu’il veut se venger des incompétents qui lui ont volé cinq années de sa vie. Jouant au chat et à la souris avec les agents fédéraux, il concocte une arnaque virtuose…

C’est un bon livre sans pour autant que ça soit un best-seller, on passe un bon moment, mais il y a quand même beaucoup de choses tirées par les cheveux.

Le manipulateur, c’est mon premier roman de John Grisham et j’avoue que je suis un poil déçue, car je m’attendais à une histoire de fou, alors que ça fait beaucoup penser à Ocean’s eleven (dans le concept de manipulation et des plans mis en place) ou encore Le verdict en roman.

On a une description de l’univers carcéral vraiment très bonne, tout comme celui de la justice elle-même et différents acteurs qui l’entourent on rencontre des personnages normaux qui sont confrontés à un génie de la manipulation qui a eu le temps de peaufiné son plan.

Mais parfois le plan mis en place est tellement bon, que ça en devient abracadabrantesque (pfiou c’est long ce mot) et c’est vraiment dommage, ça retourne le cerveau et on se demande comment et surtout pourquoi le personnage principal est dans la surenchère des plans, alors que nous sommes en présence d’un petit avocat d’une petite ville des états-unis, à aucun moment il est dit que c’est une personne à haut potentiel ni que c’est une personne qui a l’habitude d’échafauder des plans… Nous lisons donc une histoire qui concerne une personne qui réussit d’un coup de maître, son premier et unique plan, pour sortir de prison, mais qui a aussi décidé de devenir riche et qui réussit.

Bref c’était trop facile pour le personnage et j’ai moyennement adhéré.