[Chronique] Misérable Miranda de Isabel Wolff

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Nombre de tomes : /
Genre : Chick-Lit
Editions : Pocket
Date de sortie : 2005
Edition : paperback
Pages :  439 pages
Ma Note : ★★★★★
Où le trouver : Cliquer ICI

Elle a beau savoir calmer les névroses d’un hamster cannibale, égayer la libido d’un cochon d’Inde gay, assagir les pulsions d’un furet kleptomane ou stimuler la psyché d’un iguane en mal d’amour, la psy pour animaux Miranda Sweet multiplie les fiascos dès qu’un homme – à ses yeux, la pire des bêtes sauvages ! – s’aventure à croiser son chemin. Il est vrai qu’entre Alexander, bellâtre télévisuel aussi photogénique que dégonflé, et le ministre James Mulholland, amour de jeunesse qui, seize ans plus tôt, lui a fait commettre l’irréparable, le quotidien de la jolie comportementaliste est plus proche du rodéo que de la partie de plaisir. Jusqu’au jour où un adorable photo-reporter vient chambouler ses a priori et transformer sa vie en safari des coeurs…

C’est un roman qui a très mal vieilli malheureusement. Il se concentre sur un personnage fragile mentalement, qui se flagelle pour quelque chose qu’elle pense bien plus grave que ce qu’il n’est en réalité (ce n’est que mon avis, je suis peut-être un peu je-m’en-foutiste). Et qui ne trouve de rédemption uniquement dans la confession…

Trop de mystères tuent le mystère, surtout quand on te montre bien qu’il y a un mystère, que le personnage en parle beaucoup, mais ne dit absolument pas ce que c’est … Parce qu’on a besoin de suspens vous comprenez et quand enfin elle lâche le morceau et que c’est un truc de merde … je peux vous dire que vous l’avez un peu en travers de la gorge.

Le roman surf sur la vague de la fille complètement à côté de ses pompes en manque affectif évident, qui se torture l’esprit parce que l’espèce masculine est une espèce imparfaite, mais qui ne rêve que d’une chose se trouver le prince charmant. Les deux héroïnes bien que très différentes ont le même but dans la vie… C’est typiquement le genre d’héroïnes que je n’aime pas (oops lol).

C’est un récit quand même très divertissant, qui n’hésite pas à nous inventer des personnages à la Sophie Kinsella avec des airs de Bridget Jones. Ce n’est donc pas un page turner, ni LE livre à lire, mais ça se laisse apprécier.

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