[Chronique] Le fléau (Intégrale) de Stephen King

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Nombre de tomes : /
Genre : Fantastique, Horreur
Editions : France Loisirs
Date de sortie : 1993
Edition : Integrale en hardback
Pages :  1183 pages
Ma Note : ★★★★
Où le trouver : Cliquer ICI

Malgré toutes les précautions, un virus s’échappe d’un centre de recherches de l’armée américaine. Son taux de contamination serait de 99.4 %. Une épidémie de « super-grippe » se répand alors, d’abord en Amérique, puis dans le monde entier. La civilisation s’effondre, totalement ravagée. Seuls une poignée de survivants naturellement immunisés au virus parviennent à survivre.
Les survivants commencent à avoir des rêves. Certains voient une vieille femme, Abigaël, d’autres un Homme Noir, sans visage et ténébreux : Randall Flagg. Autour de ces deux figures vont se constituer deux communautés, qui vont s’affronter, répétant la perpétuelle lutte entre le Bien et le Mal. La Mère Abigaël va devenir le guide spirituel de l’une des deux factions et les conduire jusqu’à la ville de Boulder, dans le Colorado, où ils vont s’évertuer à rebâtir une société. De son côté, Flagg a rassemblé ses partisans à Las Vegas où il fait régner l’ordre et la discipline, utilisant les moyens les plus extrêmes comme punition pour les contrevenants.

J’ai attaqué ce livre au début du confinement (si vous lisez cette chronique plus tard, sachez que nous étions en pleine épidémie de coronavirus en mars 2020), c’était l’occasion pour moi de lire un gros livre de ma PAL, sans que je traîne dans ma lecture, car comme on le sait, en travaillant 35 heures par semaine, en ayant une vie sociale et en regardant des séries ou des films forcément un livre de plus de 1000 pages c’est long …

J’ai donc sauté sur l’occasion pour l’attaquer, puisqu’en plus il me faisait très envie. Le thème du livre est également top en cette période, puisqu’on parle d’une super grippe, bref on dans l’ambiance direct. Avec un petit message de Stephen King lui-même.

Voici donc le fléau, fidèles lecteurs, tel que son auteur voulait le voir sortir dans toute sa splendeur des chaînes de montage. Ses chromes sont tous là maintenant, pour le meilleur et pour le pire.

J’ai beaucoup aimé le début (Les 300 ou 400 premières pages) puisqu’on est dans la grande découverte de la grippe et des personnages. Et puis peu à peu on verse un peu dans le fantastique (comme souvent avec Stephen King).

Il y a un point que je n’ai pas aimé du tout dans ce roman et ça m’étonne même grandement de la part de l’auteur, car je n’avais jamais lu ça dans ses romans. C’est la place de la femme ! Je ne vais pas aller jusqu’à dire que livre est misogyne, car ce n’est pas ça du tout, mais dans Le fléau, les femmes sont des pauvres pommes incapables de se débrouiller seules et surtout ce sont des clichés ambulants de la bobonne qui ne savent faire que des trucs féminins (cuisine, lavage et sexe) et elles pleurent beaucoup et ne savent pas ce qu’elles veulent, forcément, car ce sont des femmes. C’est le seul point négatif du roman !

Hormis ce point en particulier, j’ai trouvé le thème pertinent et on ne peut plus actuel, on voit que l’auteur a longuement pensé aux détails d’une telle épidémie, on le constate aujourd’hui.

L’aspect mystique et religieux était plutôt bien amené, pour des personnes athées comme moi, on n’a pas l’impression d’être dans le « too much« .

La longueur du livre … Oui bon c’est vrai que c’est long à se mettre en place et qu’il faut 100 ou 50 pages seulement pour clore le roman, j’ai trouvé ça cohérent … Le seul truc qui m’a un peu chiffonné c’est qu’une fois le problème résolu beaucoup veulent aller vivre en dehors de la communauté … Est-ce que nous ferions ça après une épidémie de super grippe ? Est-ce que nous irions vivre dans notre coin ? C’est en tout cas le choix qu’a fait Stephen King.

Les citations du fléau

✧✧ Il avait voulu pousser un cri d’indignation. Mais ce qui est sortit ne fut que l’Humble murmure d’un homme très malade. Un bruit noyé dans ces mucosités qui semblaient vouloir l’étouffer.

✧✧ Et je n’accepte pas Dieu non plus. Que la vieille femme rêve de son dieu. Les vieilles femmes ont besoin de Dieu comme elles ont besoin de lavements et de sachets de thé. Une chose à la fois, un pied devant l’autre, et on verra ensuite.

✧✧ Debout, serrant la boîte contre sa poitrine, Nadine éteignit la lampe. Il s’était moqué d’elle. Il avait dédaignée. Et une femme dédaignée n’est pas loin de frayer avec le démon… Ou avec son homme de main.

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