[Chronique] À bout de nerfs de James Barnaby

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Nombre de tomes : 2
Genre : Thriller
Edition : De Borée
Date de sortie : 10 octobre 2019
Edition : paperback
Pages :  408 pages
Ma Note : ★★★★
Où le trouver : Cliquer ICI

Premier Tome des enquêtes de l’agent Sleuth : Chronique ICI

À Londres, un père de famille se suicide après avoir abattu sa femme et leurs deux filles.
En Écosse, un soir d’orage, deux jeunes enfants disparaissent dans la nuit.
Le point commun de ces deux affaires : Angelica, jeune fille au pair américaine, qui rêvait simplement de visiter l’Europe. Terrible coïncidence ou sombre machination ?

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Encore, une fois un grand merci aux éditions De Borée pour l’envoi du service presse.

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C’est un très bon roman à lire pendant cette période d’Halloween, tout y est, les contrées Écossaises, meurtres et kidnapping, de la pluie, … bref on est clairement dans l’ambiance automnale !

J’avais déjà bien aimé le précédent roman, qui était pour le peut-être un peu plus sombre et un peu plus psychologique. Néanmoins, À bout de nerfs, est bien tordu aussi, même s’il est un peu plus simple. Cependant, à ceux qui aiment l’hémoglobine, passez votre chemin, on est vraiment dans la réflexion avec ce roman et bien entendu, comme à mon habitude je n’ai pas su découvrir qui était le méchant même si on a des doutes tout au long du roman, car les ficelles sont assez grosses.

J’ai énormément aimé l’aspect arnaque financière, où les références au Loup de Wall Street sont omniprésentes. C’est un film que j’aime énormément, de part les exagérations du comportement typique des années 80-90-2000 où les excès étaient omniprésents et c’est quelque chose qui de nos jours est assez tabou. Jamais la société d’aujourd’hui n’accepterais ces comportements de nos jours. C’est donc un aspect que j’adore lire et voir en film.

J’ai été dubitative de la naïveté d’Angelica … Y a t’il encore des gens qui sont aussi naïfs en 2019 ? Ses réflexions d’américaine bien pensante, légèrement puritaine dira-t-on sont un peu pénible même. Cette fille n’a vraiment pas inventé l’eau chaude, mais il en faut bien dans une histoire.

Le personnage du Laird est certainement mon préféré, j’adore ce genre d’énergumènes, un peu anticonformistes, totalement excentriques et fantasques, on s’amuse toujours beaucoup à lire les conversations qu’ils ont avec les gens « normaux » en l’occurence Angelica qui a une personnalité à l’opposé de l’Ecossais.

Les enfants de cette famille Ecossaise aussi étaient intéressants et peut-être un poil trop mature par rapport à leurs âges, je m’étais fait la même réflexion à la lecture de Shining à propos de Danny Torrance. En effet les enfants ont une réflexion très intelligente sur la situation.

Pour finir j’ai passé un très bon moment de lecture, qui m’a accompagné dans mes pauses sur mon lieu de travail. Un bon thriller d’ambiance qui n’est pas spécialement effrayant, mais qui propose de vous emmener dans les Highlands d’Ecosse où les habitants vous accueilleront avec un whisky local à la main.

Les citations d’À bout de nerfs

Plus les ficelles sont grosses, plus ils se laissent avoir. C’en est presque trop facile.

Pas besoin, en effet, de diplômes ou de grandes connaissances en finance pour réussir, il suffisait d’avoir du bagout et d’être convaincant. Surtout, de savoir vendre du rêve, en l’occurrence des espérances de gains faramineux. Personne ne résistait à ce conte de fées pour adultes avec un tel paquet de fric à la clé.

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