[Chronique] Gokan de Diniz Galhos

Nombre de tomes : /
Genre : Thriller
Edition : Pocket
Date de sortie : 2015
Edition : Poche
Pages :  248 pages
Ma Note : ★★★★
Où le trouver : Cliquer sur l’image ci-dessus

Tokyo, 2010.
Une garagiste, jeune, jolie, très désagréable.
Son père, ancien Béret Vert, à peine plus aimable.
Une valise diplomatique débordant de billets.
Un assassin américain lancé dans un safari humain.
Des yakuzas dépassés.
Du béton, de l’électricité, des armes et du sang.
De la musique, du cinéma.
Et un professeur de la Sorbonne chargé de voler une bouteille de saké appartenant à Quentin Tarantino.
Secouez le tout.
Servez dans un bar de quinze mètres carrés.

Ce cocktail explosif, signé par le traducteur du Livre sans nom, nous emporte dans un voyage ébouriffant au pays du Soleil-Levant. Fourmillant de références aux films de genre et à la culture pop, d’une énergie et d’un humour évoquant les œuvres de Tarantino, G?kan dynamite le thriller avec une jubilation contagieuse.

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J’adore les thrillers, les polars, et j’aime beaucoup le Japon, je pensais que ça faisait donc un combo parfait … Que nenni ! J’ai eu une grosse déception et je n’ai même pas terminé le livre, puisque le genre qu’a choisi l’auteur ne me parlais absolument pas.

On est clairement dans un style qui nous montre une mafia Japonaise caricaturale qui en fait trois tonnes dans les humiliations et les tueries, même si on sait que pour les Japonais l’honneur est quelque chose de sacré, ça m’a clairement saoulé car je ne suis pas adepte du « gratuit et du méchant », c’est assez particulier….

« Le boss » se fait promener un peu partout dans Tokyo pour … et bien … là est tout le problème en faite je n’ai pas très bien compris pourquoi, il punit, parle beaucoup, humilie et puis parle beaucoup, bref le préjugé du vieux sage mafieux muet, est ici on ne peut plus faux !

Le personnage féminin qui montre le bout de son nez au bout d’une soixantaine de pages est super bad-ass (et ça j’apprécie) mais là encore c’est un personnage bad-ass très caricatural et du coup après avoir continué sur quelques pages supplémentaires j’ai abandonné.

Je pense que ce livre peut plaire aux fans de Tarantino, ou du cinéma asiatique cependant !!

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