[Chronique] Cendrillon et moi La belle-mère parle enfin de Danielle Teller

Nombre de tomes : /
Genre : Fantasy
Edition : Pocket
Date de sortie : 16 juillet 2020
Edition : poche
Pages :  445 pages
Ma Note : ★★★☆☆
Où le trouver : Cliquer ICI

C’est la marâtre la plus détestée de l’Histoire, celle dont on parle pour faire peur aux enfants désobéissants. Mais qui savait que la belle-mère de Cendrillon s’appelle en réalité Agnès, qu’elle a passé sa jeunesse à trimer comme bonne à tout faire, qu’elle a dû se battre comme une lionne pour accéder à un monde qui n’est pas le sien, que son époux est alcoolique et que sa belle-fille, petite princesse aux petons si délicats, est en réalité fort capricieuse? Agnès n’en peut plus des sornettes autour des pantoufles, des princes charmants et des citrouilles. Elle est bien décidée à rétablir la vérité, quitte à égratigner quelque peu la version officielle.

Une réécriture ingénieuse et jubilatoire du célèbre conte, qui réussit l’exploit de nous faire aimer un personnage détesté.

En début de ce roman, je m’attendais à une réécriture de conte assez drôle et fidèle au merveilleux propre à l’univers enfantin que l’on connaît tous. Que nenni, c’est une fiction historique. On découvre le quotidien pénible des serfs du Moyen Âge, qui auraient été la famille de la belle-mère de Cendrillon. Je ne vous cache pas que je ne m’attendais pas à ça et j’ai donc abandonné ma lecture au milieu du livre.

Pendant cette première moitié, il n’y a pas d’éléments fantastiques…

C’est une alternance entre le présent et des flashbacks de la belle-mère de Cendrillon. Elle décrit son quotidien en tant que petite fille, adolescente, sa découverte de l’amour, et comment elle a réussi à troquer sa condition d’assistante lingère contre un quotidien un peu moins pénible dans une abbaye.

La plume est cependant accrocheuse, les situations et les décors bien décrits. Danielle Teller prend le temps de développer ses personnages et leurs caractères pour nous faire comprendre les points de vue.

Pour faire court, le récit est long et ennuyeux pour le lecteur qui n’aime pas les récits historiques (c’est mon cas). J’ai préféré arrêter là ma lecture plutôt que de m’en dégoûter.

2 réflexions sur “[Chronique] Cendrillon et moi La belle-mère parle enfin de Danielle Teller

Laisser un commentaire