[Chronique] Rose Madder by Stephen King VO

Nombre de tomes : / 
Genre : Horreur
Edition : Viking
Date de sortie : 1995
Edition : Hardback 
Pages : 420 pages 
Ma Note : ★★★★☆
Où le trouver : Cliquer ICI

Rosie Daniels flees her nightmare marriage to find refuge in a strange city, far from her brutal husband, Norman, whose relentless savagery and mad obsessions follow her to her sanctuary and drive her to transform herself to survive.

J’ai été agréablement surprise par Rose Madder de Stephen King, que je considère comme la version de Dolorès Claiborne toujours de Stephen King, qui arrive à s’échapper du joug de son bourreau. Les similitudes dans le thème m’ont immédiatement frappé, et pourtant, l’histoire évolue dans une direction radicalement différente.

Lorsque Rosie découvre ‘Rose Madder’, le roman prend une tournure inattendue en y ajoutant une touche de fantastique. Cette fusion entre le réalisme et le surnaturel est intéressante dans le sens où l’auteur sait mêler le surnaturel à ses histoires. Cela a donné à l’histoire une puissance et une intensité rares, et j’avoue avoir été par moments vraiment effrayée.

Rose Madder n’est pas simplement un roman d’horreur avec des éléments fantastiques. C’est une exploration profonde de la violence conjugale, des mécanismes complexes qu’elle engendre consciemment et inconsciemment, des pièges qu’elle met en place, et de la peur constante qu’elle génère. L’auteur arrive à décrire avec brio la peur des femmes lorsqu’on se retrouve fasse à un homme et donc une personne plus imposante en terme physique, mais aussi dans son travail, puisque le mari de Rose n’est ni plus ni moins que policier. Le quotidien de l’angoisse, qui empêche tout répit, est le thème central du livre.

Le surnaturel dans le récit ne sert pas seulement à divertir, mais il ajoute une dimension symbolique, renforcée par des éléments mythologiques. C’est une allégorie de la lutte contre un passé douloureux et les démons intérieurs, mais aussi contre la violence psychologique et physique dans une relation. Et l’on s’en rend bien compte puisque Norman (le mari de Rose se retrouve à jouer le rôle du taureau. L’image même de l’animal violent qui fonce tête baisser pour embrocher les gens. s

En fin de compte, le livre m’a laissé une forte impression. Je n’aime pas du tout le thème des violence conjugales, ou les violences en général et pourtant j’ai beaucoup aimé. C’est un roman puissant et mémorable qui va bien au-delà du simple récit d’horreur. Il explore les profondeurs sombres et dérangeantes de la violence domestique, et il est à la fois perturbant et nécessaire dans sa quête pour dépeindre la réalité de ces situations terrifiantes.

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