[Chronique] Jane Eyre de Charlotte Brontë 

Nombre de tomes : /
Genre : Classique
Edition : Editions G.P.
Date de sortie : 1957
Edition : hardback
Pages :  383 pages
Ma Note ★★★☆☆
Où le trouver : Cliquer ICI

Jane Eyre est pauvre, orpheline, pas très jolie. Pourtant, grâce à sa seule force de caractère, et sans faillir à ses principes, elle parviendra à faire sa place dans la société rigide de l’Angleterre victorienne et à trouver l’amour… Une héroïne qui surmonte les épreuves sans perdre foi en son avenir, une intrigue où se succèdent mystères et coups de théâtre, une passion amoureuse qui défie tous les obstacles : le plaisir de lire Jane Eyre est toujours aussi vif. Comme elle, on veut croire que rien n’est écrit d’avance et que la vie réserve des bonheurs imprévus.

Bon bon, soyons très honnêtes le livre n’aurait pas été aussi attrayant par sa couverture et par les illustrations, je n’aurais jamais lu Jane Eyre. Et là j’ai pu le finir, car il était intéressant de regarder les jolies illustrations.

Pour selon que je n’aime pas les classiques j’ai plutôt bien apprécié celle-ci. On sent bien que c’est un vieux texte avec des moeurs différentes (c’était pas trop ma tasse de thé) et bien compte tenu de tout ça, je trouve que je me suis bien accrochée et j’ai plutôt bien aimé.

Bon alors parlons un peu de ce que je n’ai pas aimé. J’ai bien essayé de me le marteler pourtant !!! Pour me faire rentrer dans le crâne que c’était un vieux texte et que par conséquent les femmes n’étaient rien sans un mari et que les enfants étaient des moins que rien qui n’avaient qu’à fermer leur gueule et se faire oublier. Et bien même comme ça, ça m’a quand même bien saoulé de lire que Jane n’était pas « souple » et « docile » … en même temps forcément c’est pas un chien, c’est un être humain qui donne sa version des faits quand on l’attaque (normal). J’ai donc pas du tout aimé lire l’enfance de Jane Eyre, la façon dont elle était traitée m’a fait bondir.

Ensuite, premier homme qu’elle rencontre, quand elle rentre « dans la vie active » on va appeler ça comme ça, il a le double de son âge et paf elle tombe amoureuse. Forcément il est riche sinon c’est pas drôle. Serait-t’elle tombée amoureuse d’un autre ? Ou si le premier homme qu’elle voit hop c’est l’amour fou. Le personnage masculin est donc un coureur de jupon, qui est blessant dans ses propos (j’ai trouvé) un peu brut et lourdeau. Et ça n’étonne personne qu’elle tombe amoureuse de lui … J’imagine que c’est l’image du bad boy à la sauce du 19eme siècle.

Malgré ses aspects négatifs, j’ai trouvé que le style se lisait bien et qu’il se passait pleins de choses. Je m’entendais à vivre cette lecture d’un ennui profond. Et il n’en ai rien en ce qui me concerne. Moi ce qui m’a gêné c’est la façon de voir de l’époque et ça malheureusement il en sera de même avec toutes les lectures classiques je pense.

4 réflexions sur “[Chronique] Jane Eyre de Charlotte Brontë 

  1. J’ai bien aimé ce livre, mais je te rejoins totalement, on sent que ce n’est pas la même époque et tout n’est pas… sain. Les hommes sont d’ailleurs tous toxiques 🤮, et comme tu dis la vision de la femme n’est pas flatteuse du tout. Malgré cela, j’ai trouvé que Jane faisait figure de féministe pour l’époque, parce que justement elle ne se laisse pas faire et ne cherche pas à être ce que la société veut qu’elle soit (souple et docile).
    J’adore ta tournure « le bad boy à la sauce XIXe siècle » 😂

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  2. C’est un roman que j’ai beaucoup apprécié mais il est vrai qu’il n’est pas toujours simple de prendre le recul sur la vision des femmes. Cela dit, j’en garde un souvenir du genre « assez moderne pour l’époque ». J’ai aussi bien aimé « La prisonnière des Sargasses » de Jean Rhys qui est un préquel (écrit après « Jane Eyre ») et qui écorche pas mal l’image de Mr Rochester.

    Aimé par 1 personne

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