[Chronique] Iris rouge d’Antoine Sigier

Nombre de tomes : / 
Genre : Dystopie, Science-fiction
Edition : Auto-édition
Date de sortie : 15 juin 2023
Edition : paperback 
Pages : 700 pages 
Ma Note : ★★★★★
Où le trouver : Cliquer ICI

Rome, 2122. L’Humanité a bâti des skycities, des villes au-dessus du « smog », ce nuage de pollution irrespirable qui recouvre presque toute la planète, et oblige les habitants d’en bas à porter des masques respiratoires pour sortir. Ashley fait partie des malchanceux, et son quotidien se résume à s’acquitter de ses obligations auprès de la communauté pour subvenir à ses besoins, tout en modérant ses ardeurs contestataires intérieures.

Pourtant, un événement tragique viendra bientôt perturber son existence, et la poussera malgré elle dans une quête de la vérité quoi qu’il en coûte, et à une prise de conscience sur les horreurs de la réalité. Prisonnière d’une intrigue qui la dépasse, elle devra surmonter la menace des groupes néo-terroristes et de l’Ordre, cette organisation du monde unifié qui impose sa loi et se fait respecter par la terreur, pour espérer retrouver sa liberté…

➼ ➼ ➼ ➼ ➼ ➼ ➼ ➼ ➼ ➼ ➼ ➼ ➼ ➼

Je souhaite remercier chaleureusement l’auteur Antoine Sigier ainsi que que la plateforme bookfluencers pour m’avoir envoyé le service presse d’Iris Rouge qui est un beau bébé de 700 pages ^^

➼ ➼ ➼ ➼ ➼ ➼ ➼ ➼ ➼ ➼ ➼ ➼ ➼ ➼

Je crois n’avoir jamais écrit une chronique aussi longue j’étais vraiment en rouge libre quand j’ai écrit mon avis, aussi pardon si vous perdez patience en la lisant, mais vous verrez le jeu en vaut la chandelle !!

Commençons pas le commencement, Iris Rouge a été une lecture très appréciable pour moi, bien que ce ne soit pas un coup de cœur. C’est à mon sens un drapeau saisissant qui nous alerte sur les problèmes écologiques de notre époque. Les 700 pages d’Iris Rouge semblent être un manifeste contre la culture consumériste qui prévaut dans notre société, ainsi que contre les politiques capitalistes de nos gouvernements. Certaines évolutions de l’humanité présentées dans le roman peuvent être choquantes, mais elles restent malheureusement réalistes.

À travers l’œuvre d’Antoine Sigier, j’ai également perçu un pamphlet militant pour la liberté d’expression, ou du moins sur la liberté d’expression qui est en réalité mise en doute dans cette société futuriste. Cette réflexion stimule les lecteurs à questionner leur propre conception de la liberté, ce qui constitue un aspect intéressant du livre, puisqu’il est parfaitement abordable aux ados et permettra très certainement de poser un regard critique sur la vie.

Les personnages sont extrêmement bien construits et bien décrits, et chacun d’entre eux bénéficie d’un moment de mise en lumière tout au long du livre. Je ne me suis attachée à aucun d’entre eux cela dit et encore moins Ashley que j’ai trouvé un peu « chiante » car assez égoïste ou capricieuse parfois (pardon my French) et Jacob « chiant » aussi, car très moralisateur à vouloir prêcher la bonne parole et à faire la leçon aux autres. Je m’étais complètement trompé sur l’identité du hacker…, enfer et damnation je n’arriverais jamais à trouver le nom d’un coupable je pense, ma carrière d’enquêtrice est tuée dans l’oeuf !

L’atmosphère qui se dégage de l’histoire est celle d’un excellent film dystopique ou de science-fiction et là qui fait tout le charme du roman. Je n’ai pu m’empêcher d’imaginer ce roman adapté en Blockbuster pour le cinéma, tant les images et les décors se sont imprimés dans mon esprit, notemment les descriptions de là où vivent les personnages. L’auteur, Antoine Sigier, a réussi à créer un monde futuriste crédible et fascinant, où l’on se laisse (un peu trop lol) transporter sans difficulté.

La plume de l’auteur est sûre et très descriptive, ce qui permet une immersion totale dans l’univers qu’il a créé. Les descriptions sont riches et détaillées, ce qui rend les scènes et les lieux vivants et tangibles dans l’esprit du lecteur, c’est cependant ce qui fait le poids du roman. Je trouve que c’est une qualité mais tous ne seront peut-être pas d’accord avec moi.

L’intrigue est maîtrisée dès le début du roman et Antoine Sigier nous tient en haleine pendant les 700 pages qui suivent. Les rebondissements sont nombreux et bien dosés, et surtout ils ne sont pas gratuits pour créer un élément perturbateurs. Les scènes sont tout à fait crédible nous tiennent dans cet état de suspens, nous poussant à tourner les pages avidement. On se laisse guider par l’auteur, qui nous mène par le bout du nez entre Romani, Spartacus et les Skycités jusqu’à la fin de l’histoire.

Même si nous évoluons dans un futur lointain, l’auteur a réussi à nous vendre cette réalité comme étant la norme. On y croit vraiment et on se laisse immerger complètement dans ce monde où les personnages affrontent toutes sortes de péripéties. On ressent même le besoin de respirer un bon air pur entre deux pages, tant on est emporté par Ashley et ses aventures au milieu de ce monde étouffant où règne l’infâme smog aka « le chaud ».

2 réflexions sur “[Chronique] Iris rouge d’Antoine Sigier

Laisser un commentaire