[Chronique] Les encombrants de Jeanne Faivre d’Arcier 

Nombre de tomes : / 
Genre : Thriller
Edition : Milady
Date de sortie : 17 février 2017
Edition : poche 
Pages : 336 pages 
Ma Note : ★★★★★ 
Où le trouver : Cliquer ICI

Nous sommes dans un Pigalle de légende, le Pigalle que nous avons tous à l’esprit, aujourd’hui disparu, sous l’effet de la gentrification qui a recouvert Paris.

Mais, dans ce petit Paris vit encore une foule bigarrée : toutes les catégories sociales se croisent, dans l’immeuble où va bientôt être accueillie Cerise, une petite fille de quelques mois que le locataire du rez-de-chaussée, un travesti qui sort tous les matins prendre son café en pantoufles, à trouvée aux bons soins des encombrants. Aussitôt, cet homme décide qu’il va l’élever.

Mais c’est sans compter sur la police et les services d’aide à l’enfance, qui ont pour mission de placer cette enfant que personne n’a déclarée disparue mais dont la rumeur propage la présence dans le quartier.

C’est encore la chronique d’un abandon, j’ai lu 170 pages de livres avant de jeter l’éponge… Présenté comme un thriller, j’ai plus eu l’impression de lire une histoire glauque sur les habitants d’un quartier Parisien. C’est pas une chose que j’ai apprécié d’ailleurs … chaque personnage semble être un stéréotype qui remplit son rôle dans le but de faire fonctionner le quartier haut en couleur.

L’autrice à un véritable don pour creuser la psychologie de ses personnages, elle a également beaucoup de talent pour créer une ambiance d’un « vieux Paris » enfin c’est l’impression que ça donne !

Malgré ça, quand on me vend un roman comme étant un thriller, il y a forcément un crime ou un meurtre… A part ce bébé trouver dans « Les encombrants » c’est la seule chose qui secoue un peu le quartier, mais il ne s’est rien passé d’autre en 170 pages, on suit donc le quotidien de tout un quartier qui tente de s’occuper d’un petit bout de chou de quelques semaines avant de retrouver la mère. Un quartier populaire de Paris connu pour son commerce érotique, entre bars et clubs un peu olé olé en passant par les prostituées.

Les longueurs pour arriver au crime (si crime il y a dans le roman) auront eu raison de ma patience et j’ai donc termin » le livre bien avant la dernière page …

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