[Chronique] Venenum de Sylvain Gillet

Nombre de tomes : /
Genre : Policier
Edition : Editions Ramsay
Date de sortie : 11 octobre 2022
Edition : paperback 
Pages : 392 pages 
Ma Note : ★★★★★
Où le trouver : Cliquer ICI

Embauché sur une croisière transatlantique, le guitariste Abel Diaz enquête, sans qu’on lui demande, sur la mort soi-disant naturelle d’un compagnon musicien parti trop tôt pour le Paradis du Blues. Un autre meurtre, évident celui-ci, lui ayant titillé le neurone à intrigue, notre limier amateur au douloureux passé va remettre en question ce qui paraît incontestable, en creusant des pistes, en se posant des questions dont sa compagne, la très bavarde guitare Linda, ne sera pas la dernière à se moquer. Entre des meurtres, une vengeance de longue date, un huis clos océanique, Abel se confrontera à ce qui l’attire et l’effraie le plus au monde : l’humanité.

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Un grand merci à Sylvain Gillet et la maison d’édition Ramsay pour l’envoi !

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Je débute cette chronique en vous parlant de Commedia Nostra que j’avais adoré et j’ai retrouvé dans Venenum le ton que j’avais aimé dans Commedia Nostra. Justement l’attrait de ce roman c’est le ton particulier qu’il a. Entre humour noir cynique et blagues moqueuses il y en a à revendre, parfois c’est même un peu trop (surtout au début puisqu’on s’acclimate au style de l’auteur).

Abel Diaz, le personnage principal est un touche à tout, ancien assistant social il est devenu bluesman, entre séance de gratte avec sa fidèle Linda (sa guitare) à qui il tape la discute et Linda qui le rembarre méchamment et enquête. Abel est le Mac Gyver de la croisière.

Ce qui est marrant c’est que tous les personnages sont plus où moins blasés de la vie (Certains plus que d’autres). Même Linda la guitare refuse de jouer des chansons d’Obispo, j’ai trouvé ça à hurler de rire ! Sauf le personnage de Bernard qui semble avoir un optimiste à toutes épreuves grâce à sa passion de la guitare. Qu’importe qu’il bosse dans une entreprise pourrie jusqu’à la moelle, du moment qu’il converse avec un vrai musicien.

Il y a dans Venenum un suspens qui est à son comble avec de nombreux rebondissements au sein de la croisière, mais pas uniquement. Il y a pleins de mystères dans le mystère, un peu à la manière des poupées russes. Quand il y en a plus, il y en a encore !

Mais comme je vous l’avais déjà dit, pour moi ce livre est plus qu’un classique thriller, grâce à l’humour mordant de Sylvain Gillet qui transpire dans ses écrits. Toute situation est bonne pour lancer une petite pique même dans les moments les plus dramatiques. L’auteur mène la vie dure à ses personnages.

Bilan, j’adore le style original et audacieux de l’auteur. L’enquête est menée tambour battant et les personnages intéressants ! Je ne peux que vous conseiller de tenter l’aventure.

Une réflexion sur “[Chronique] Venenum de Sylvain Gillet

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