[Chronique] Aux douceurs du temps de Véronique Chauvy

Nombre de tomes : /
Genre : Historique
Edition : De Borée
Date de sortie :  14 mars 2019
Edition : paperback
Pages :  368 pages
Ma Note : ★★★★★
Où le trouver : Cliquer sur l’image ci-dessus

À la fin du XIXe siècle, Juliette, fille d’une famille modeste, hérite de la confiserie de son oncle à Clermont-Ferrand. Malgré l’interdiction de son père, elle se lance dans cette aventure et devient sa propre patronne. Son commerce étant prospère, elle embauche Pierre, dont elle tombe amoureuse et avec qui elle a une fille. Mais très vite, Juliette doute de l’honnêteté de son conjoint.

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Un grand merci aux éditions De Borée pour l’envoi du service presse et un énorme merci à l’autrice Véronique Chauvy pour la dédicace qui fait énormément plaisir !

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Et dire que je pensais, ne pas aimer les romans historiques … Ahah la bonne blague !

Quelle belle histoire retraçant la vie quelque peu compliqué d’une confiseuse dans un monde d’homme. Un combat que l’on peut encore retrouver de nos jours dans différents métiers. C’est donc un récit historique qui est, en fait, très actuel que nous propose Véronique Chauvy.

Le personnage de Juliette à la fois fort et fragile, qui pourtant est à peine freiné dans son ascension au sein des confiseurs Clermontois. Malgré une vie quelque peu difficile la jeune femme ne se laisse pas décourager et persévère, c’est un très beau modèle de réussite féminine. Bien que l’autrice lui en fait voir des vertes et des pas mures côté coeur.

Parlons un peu de Rodolphe, le libraire romantique. Où l’on souhaite flâner dans la petite librairie pendant des heures, à regarder le petit manège entre les deux jeunes gens qui ont leur boutique côte à côte, à chaque fois que l’un passe dans la boutique de l’autre on pourrait voir des papillons s’envoler.

On pourrait presque parler d’un roman feel-good, est-ce la présence des pâtés fruits, l’odeur sucrée qui se dégage du magasin légué par l’ongle mystérieux de Juliette ? Ou une volonté de ne pas trop rudoyer les personnages ? En tout cas, ça fait du bien de lire une petite douceur comme ça, avec un très beau message !

Le petit plus selon moi c’est que l’histoire se passe pas très loin (tout est relatif cela-dit) de chez moi. Bien que n’ayant jamais été à Clermont-ferrant (si ce n’est sur le chemin des vacances) je connais bien le Puy-en-Velay, on y parle plusieurs fois de Lyon également. En aussi de d’expositions universelle de 1900. C’était vraiment intéressant de revivre ces petits moments d’histoire dans une France que je n’ai pas connue mais qui pourtant se passe à côté.