[Chronique] À la poursuite du bonheur de Freya Kennedy

Nombre de tomes : /
Genre : Chick-Lit, Contemporain
Edition : Mon Poche
Date de sortie : 13 juin 2024
Edition : semi-poche
Pages : 408 pages 
Ma Note : ★★★☆☆
Où le trouver : Cliquer ICI

Jo Campbell est une jeune femme talentueuse qui a sacrifié ses rêves de devenir écrivaine afin de mener une vie structurée et répétitive, dans laquelle elle croit s’épanouir. Un jour, elle finit par écouter la petite voix qui l’invite à sortir de sa zone de confort.

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Encore une fois je remercie Mon Poche pour l’envoi de ce Service Press de Freya Kennedy.

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Ce roman, bien qu’il ne soit pas riche en suspense, offre une lecture sympathique. L’écriture est agréable et facile à suivre. Les thèmes de la littérature, des écrivains et des librairies sont omniprésents et apportent un amour des livres bienvenu. En revanche, les personnages sont caricaturaux et les situations ne valent guère mieux.

Le récit souffre d’un manque d’originalité, et j’ai trouvé assez drôle qu’on parle d’une jeune actrice ayant beaucoup plus de talent que l’écrivain connu du livre, alors que Freya Kennedy peine à nous offrir une histoire attrayante. C’était drôlement cocasse !

Jo rencontre un nouvel arrivant et, hop, il se présente comme un prétendant potentiel. Malheureusement, dès qu’il mentionne un doute sur ce qui lui arrive et tente de l’avertir, celle-ci se voile la face plus vite qu’elle ne cligne des yeux et n’hésitera pas à se morigéner elle-même en disant « Lorcan n’est plus mon ami« . À contrario, ce sera le seul à l’avertir, malgré qu’elle ait une famille aimante et présente autour d’elle… Moi, j’ai vu un red flag immédiatement, sans doute suis-je trop parano.

Un deuxième et immense défaut de Jo, qui est absolument insupportable, c’est qu’elle a le syndrome de l’imposteur concernant tous les aspects de sa vie. Elle manque cruellement de confiance en ses capacités, et son entourage ne cesse de lui faire des discours pour remonter son estime d’elle-même. Elle ne cesse de dire aux gens des phrases de ce style : « Vous n’êtes pas obligés de me dire ça juste pour que je me sente mieux« .

Malheureusement, les passages avec la sœur adoptive de Jo sont un trop répétitifs et prennent beaucoup trop de place dans l’histoire. Ces scènes ne font pas du tout avancer l’intrigue, et j’ai même suspecté à un moment qu’elle était la mère de la petite Clara tant elles étaient toujours ensemble. Que nenni, Clara est supposé nous attendrir et nous tirer la larme à l’oeil, notre oeil qui est sec et qui tressaute de désespoir de voir une petite manipulation scénaristique aussi peu créative.

En revanche, la plume est assez efficace, elle se lit très bien, Freya Kennedy arrive à retranscrire l’atmosphère petit village où tout le monde se connait assez bien. C’est un roman doux et pétri de bonnes intentions. Dans un univers paisible et harmonieux, où les gens sont bienveillants entre-eux.

En résumé, ce roman était ma petite escapade littéraire entre deux thrillers, idéal pour ceux qui cherchent une lecture douce et légère. On se laisse porter par l’atmosphère de village d’Irlande qui baigne dans une ambiance sereine. Malgré quelques imperfections dans le scénario peu original et le personnage principal qui mériterait une petite thérapie et une séance de coaching. C’est un roman parfait pour la saison estivale et qui se lit aussi rapidement qu’on boit sa petite tasse de thé !

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