[Chronique] Betty de Tiffany McDaniel

Nombre de tomes : /
Genre : Contemporain
Edition : Editions Gallmeister (Americana)
Date de sortie : 20 août 2020
Edition : paperback
Pages :  720 pages
Ma Note : ★★☆☆☆
Où le trouver : Cliquer ICI

Ce livre est à la fois une danse, un chant et un éclat de lune, mais par-dessus tout, l’histoire qu’il raconte est, et restera à jamais, celle de la Petite Indienne.” La Petite Indienne, c’est Betty. Née en 1954 dans une baignoire, Betty Carpenter est la sixième de huit enfants. Sa famille vit en marge de la bonne société car, si sa mère est blanche, son père est cherokee. Lorsque les Carpenter s’installent dans la petite ville de Breathed, après des années d’errance, le paysage luxuriant de l’Ohio semble leur apporter la paix. Avec ses frères et soeurs, Betty grandit bercée par la magie immémoriale des histoires de son père. Mais les plus noirs secrets de la famille se dévoilent peu à peu. Pour affronter le monde des adultes, Betty puise son courage dans l’écriture : elle confie alors sa douleur à des pages qu’elle enfouit sous terre au fil des années. Pour qu’un jour, toutes ces histoires n’en forment plus qu’une, qu’elle pourra enfin révéler au grand jour.

Betty raconte les mystères de l’enfance et la perte de l’innocence. À travers la voix de sa jeune narratrice, Tiffany McDaniel chante le pouvoir réparateur des mots et donne naissance à une héroïne universelle.

Je suis passée complètement à côté de ce roman que tout le monde à adoré … Je ne comprends absolument pas l’engouement autour de ce live, même s’il est extrêmement bien écrit il faut bien l’avouer.

Dés le départ on comprends que ça sera un livre qui est long et il où ne se passe pas grand choses, mais au final, tout ça pour ça… c’est décevant. Il faut reconnaître que l’autrice a une plume agréable et ça en facilite grandement la lecture de Betty.

Si vous appréciez les thèmes du harcèlement, rascisme, sexisme, de l’inceste, des viols, de la violence en général, alors ce livre est fait pour vous. Personnellement, la lecture de ce roman (que je n’ai pas terminé) a été une véritable torture, me demandant si l’autrice ne cherchait pas à faire dans le larmoyant.

Il y a trop de drames et de violences. Une mère avec des tendances suicidaires, un grand-père violent, un frère aîné clairement malade psychologiquement (je ne vous en dirais pas plus), une sœur persécutée, des morts et beaucoup de racisme forcément des indiens dans les années 1930-1960 ça ne pouvait que tourné le récit de cette façon.

La seule et unique chose que j’ai aimé dans ce roman est la délicatesse du papa, Landon le fameux Cherokee, il est d’une douceur … C’est un rêveur, qui est intelligent et doux avec ses enfants, et sa femme, et avec le monde entier il semblerait bien. Vraiment c’était la seule lueur d’espoir que j’ai vu dans ce récit, et c’est uniquement pour lui et la plume de l’actrice que j’ai continué aussi longtemps ma lecture.

Donc, entre le manque d’action et les thèmes abordés dans ce roman, je n’ai pas du tout été emporté par Betty et j’ai préféré refermer le livre plutôt que de lui vouer une haine en essayant de forcer. Ce livre ressemble fortement aux détraqueurs dans Harry Potter, il aspire toute joie de votre être, soyez prévenu !

4 réflexions sur “[Chronique] Betty de Tiffany McDaniel

Laisser un commentaire