[Chronique] An Abundance of Katherines by John Green

Nombre de tomes : /
Genre : Young Adult, Romance
Edition : Dutton
Date de sortie : 2006
Edition : hardback
Pages :  230 pages
Ma Note : ★★☆☆☆
Où le trouver : Cliquer ICI

Katherine V thought boys were gross
Katherine X just wanted to be friends
Katherine XVIII dumped him in an e-mail
K-19 broke his heart

When it comes to relationships, Colin Singleton’s type happens to be girls named Katherine. And when it comes to girls named Katherine, Colin is always getting dumped. Nineteen times, to be exact.

On a road trip miles from home, this anagram-happy, washed-up child prodigy has ten thousand dollars in his pocket, a bloodthirsty feral hog on his trail, and an overweight, Judge Judy-loving best friend riding shotgun–but no Katherines. Colin is on a mission to prove The Theorem of Underlying Katherine Predictability, which he hopes will predict the future of any relationship, avenge Dumpees everywhere, and finally win him the girl.

Ennuyeux et la qualificatif qui pourrait décrire ce roman de John Green et c’est une cuisante déception … Je dois avouer que ça me fait mal au coeur de dire ça, mais je n’ai pas du tout adhéré à ce récit. Bien que j’aie été captivé par certains de ses bouquins précédents, notamment le fameux « Nos Étoiles Contraires« , ce livre en particulier ne m’a pas convaincu et m’a laissé avec une impression d’ennui abyssal.

Le personnage central de l’histoire, Colin, est pour moi la principale source de mon aversion pour ce livre. Il m’a tout simplement insupporté. Il est trop froid et pédant, imbu de lui-même et se prend pour un surdoué en gros on aurait dit Sheldon en version pas drôle. Sa manie d’anagrammer (ça se dit ?) chaque phrase ou mot qu’on lui donne m’a tout simplement exaspéré. Colin m’a semblé être un personnage trop artificiel, qui manque cruellement de charisme et de profondeur, bref une coquille vide quoi.

Les autres personnages ne sont pas vraiment mieux, malheureusement. Lindsey aurait pu relevé le niveau, mais elle m’a déçue. Elle est trop inconstante, trop préoccupée par sa popularité et sa réputation auprès de tout le monde, c’est le genre de personne à endosser une personnalité différente en fonction de qui elle côtoie (insupportable on est d’accord ?). En revanche, Hassan était la petite bouffée d’air frais d’An Abundance of Katherines. Bien qu’il soit parfois un peu trop fanfaron (ce qu’on lui pardonne), il a une bonne personnalité et a apporté un peu de légèreté à l’histoire.

Le style de l’écriture en revanche rien à dire, je ne connais John Green qu’en anglais, donc si je l’avais lu en français j’aurais peut-être abandonné tellement je l’ai trouvé long (alors que c’est un livre assez court, il fait moins de 250 pages).

En fin de compte, je pense que ce livre ne répond pas aux attentes que l’on peut avoir vis-à-vis de John Green. Alors qu’il est capable de produire des œuvres intenses et touchantes, celui-ci est long et ennuyeux. Certes, John Green est un écrivain de talent, mais, selon moi, ce livre ne fait vraiment pas honneur à tout ce qu’il a pu écrire jusqu’à présent.

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