[Chronique] L’hiver solaire d’Antoine Weber

Nombre de tomes : /
Genre : Science-Fiction, Post Apocalyptique
Edition : Autoédition
Date de sortie : 9 septembre 2022
Edition : Paperback 
Pages : 272 pages 
Ma Note : ★★★★★
Où le trouver : Cliquer ICI

Le roman suit Lucas, un jeune téléconseiller strasbourgeois, qui vivra la pire catastrophe naturelle que l’Homme doit affronter depuis la dernière période glacière. 

Les éruptions solaires sont des événements naturels et réguliers, d’une ampleur gigantesque. Heureusement, leur panache chargé électriquement passe loin de notre planète dans la majorité des cas. Mais il arrive, deux ou trois fois par millénaire, que l’orbite de notre planète croise la route de l’une d’entre elle. La dernière rencontre de ce type eut lieu lors de l’été 1859. L’événement n’eut que peu de conséquence sur la vie courante ; il faut dire que les technologies basées sur l’électricité ne faisaient pas encore tourner le monde. Seuls quelques télégraphes prirent feu, et de belles aurores polaires furent observées jusqu’aux Caraïbes. 

Mais que se passerait-il si un événement d’une ampleur comparable frappait aujourd’hui la civilisation technologique dans laquelle nous vivons ? 

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Un grand merci à l’auteur pour m’avoir proposer son roman en Service Presse ^^

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Je lis peu de romans post-apocalyptique et pourtant j’adore ça !! J’ai trouvé le récit très réaliste de par les choix des personnages, mais aussi par le choix de la catastrophe choisie qui est beaucoup plus probable qu’une guerre ou autre (enfin quoi que… avec le contexte mondial actuel je vais peut-être revoir mes propos, entre covid et guerre en Ukraine …).

J’ai trouvé cette réflexion très intéressante :

Peut-être que les grandes tempêtes solaires frappent la terre à intervalles réguliers pour éviter que la technologies humaine et la consommation d’énergie fossile n’atteignent un point de non-retour, un épuisement des ressources qui ne laissera plus rien aux générations futures. 

Car en effet, notre planète a su survivre à sa population à chaque fois (Dinosaures et compagnie) il n’est donc pas impensable que l’univers et la nature nous éradiquent, plus vite que l’homme semble vouloir le faire au profit de l’économie.

J’ai aussi beaucoup apprécié que le livre ne se concentre pas uniquement sur l’aspect survie. Il y a une réflexion avisée sur notre mode de vie actuelle, sur l’écologie, mais aussi toute une palette de connaissance sur l’histoire, notamment de Strasbourg, puisque le récit s’y passe, mais également sur le monde en général. Les recherches ont été très bien mené et d’ailleurs l’un des personnages se moque gentiment de Lucas en l’appelant « Wikipedia » ce qui était bien trouvé, puisque le personnage à de grandes connaissances dans pleins de domaines différents.

Lucas est un peu fou-fou parfois, mais il croit en son instinct, mais aussi en sa bonne étoile puisqu’il a quand même la chance en sa faveur dans plusieurs situations.

Concernent la plume de l’auteur, elle est accrocheuse et on ne peut s’empêcher de tourner les pages. Le récit est extrêmement bien rythmé, pas le temps de souffler ou de s’ennuyer !
Le roman bénéficiera sans doute d’une relecture, car il y a de petites incohérences d’emploi de temps entre l’imparfait, du présent ou du futur, rien de dramatique qui gène la lecture (sauf si vous êtes un grammar-nazy).

Bilan, j’ai adoré ma lecture. Si vous êtes comme moi une fanatique des séries The walking dead ou de pos-apo, ce roman est fait pour vous ! Il se lit tout seul et il est extrêmement bien pensé.

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