[Chronique] Et demain le TGV de Roger Judenne

Nombre de tomes : / 
Genre : Historique
Edition : DeBorée
Date de sortie : 19 août 2021
Edition : paperback 
Pages : 278 pages 
Ma Note : ★★★★★ 
Où le trouver : Cliquer ICI

À Rouvray-Saint-Florentin, en Eure-et-Loir, André et Louisette Pichot, propriétaires exploitants, ont pris la décision de transmettre leurs terres à leur neveu Benoît. Mais le 25 mai 1984, un décret promulgue la construction de la ligne TGV. Commence alors un long parcours qui affectera André, Louisette, Benoît et tous les habitants du village.
Une première partie conduira le récit jusqu’aux accords passés entre les habitants et l’état, puis le lecteur découvrira sous la plume précise et technique de Roger Judenne les grands travaux qui aboutiront à l’inauguration de la ligne en 1989.

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Je souhaite à nouveau remercier les éditions De Borée pour l’envoi du livre Et demain le TGV de Roger Judenne en service presse.

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Plus qu’un roman retraçant la construction et l’installation de la ligne TGV dans une zone campagnarde, c’est aussi un récit qui narre la vie d’une famille et même d’un village paysan Beauceron dans les années 80. Le récit pourrait même se passer à une autre période, car je trouve que c’est assez intemporel comme bouleversement au sein d’une petite communauté.

L’histoire s’ouvre sur André qui conduit de façon sportive et qui se fait arrêter par un petit gendarme, une façon rigolote de commencer. Et puis par la présentation des personnages et on les suit dans leur vie au quotidien comme exploitants de fermes, on survole un peu le matériel agricole. C’est surtout André et Louisette Pichot qui sont au centre du récit, on va d’ailleurs accompagner André dans les visites à l’hôpital de la région.

Une fois l’histoire bien installer le TGV fait son entrée en fanfare dans l’histoire et c’est un peu comme si on avait donné un coup de pied dans la fourmilière. Les habitants, mais surtout les exploitants qui s’inquiètent puisque le TGV va les amputer d’une partie de leurs terres quand il passera dans la région, s’il y passe un jour d’ailleurs…

Et demain le TGV, fait ressortir le meilleur de l’humain, on est bien loin des querelles du village où les habitants se bouffent le nez pour des petits détails, et ça fait parfois du bien de lire des récits où les gens sont adultes et font des concessions pour ne pas pénaliser les autres (Je pense notamment au personnage du Comte en faisant cette réflexion).

Avec le remembrement des parcelles de terre, il y a pas mal de chiffres, si vous êtes matheux, vous allez aimer jongler entre les chiffres en Francs et les quintaux, les hectares, …ect C’est très bien détaillé on sent que Roger Judenne, connait son affaire et qu’il doit certainement avoir des terres en tête, pour être aussi précis et pour penser à des petites choses comme un pylône électrique dans un champ par exemple.

Il me semble que le président Mitterand avait fait en sorte de pousser le progrès dans un peu tout les domaines, que ça soit pour le TGV dans cette histoire, mais aussi pour offrir aux français des chaînes de télévision, puis qu’à l’époque il n’y avait qu’eux ou trois chaînes. Il me semble que c’est comme ça que sont arrivées France 3 et M6.

Et la fin du roman se termine comme elle a commencé André qui se fait arrêter par une petite gendarmette nouvellement arrivée elle aussi, une belle façon de clore l’histoire, selon moi.

2 réflexions sur “[Chronique] Et demain le TGV de Roger Judenne

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